Fondée en février 2012

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L’UJR pour une rupture révolutionnaire
avec le système capitaliste-impérialiste

Avenue des Champs-Elysées, hôpital militaire de Percy, visite aux troupes militaires au Mali… le message de nouveau président est clair : la continuité dans la politique de l’impérialisme français. Ce qui veut dire : plus d'interventions à l’étranger, plus des guerres… Et encore plus de militarisation de la société, de plus en plus de campagnes pour le recrutement des jeunes dans l’armée.

Pendant 5 ans, F. Hollande n’a cessé de répéter qu’il serait le « président des jeunes ». Son bilan : 300 000 éphémères « passerelles vers l’emploi » via les « contrats d’avenir » et un niveau de chômage, de précarité et de pauvreté toujours aussi grave.
Maintenant les média ne cessent de nous « vendre » le côté jeune de Macron. On nous dit qu'il est « dynamique », « jeune » et qu’il peut apporter de « nouvelles idées ». On oublie de préciser qu’il est le résultat d’un système élitiste qui classifie les jeunes en fonction de leur classe sociale et de leurs origines.
Sans doute, notre nouveau « chef des armées » a-t-il oublié de préciser aux jeunes militaires avec qui il a mangé au Mali que le vrai but de ces guerres, c'est la conquête ou la préservation des marchés et des matières premières que l’impérialisme français ne veut pas laisser à ses concurrents de plus en plus gourmands. Que c'est pour cela qu'ils ont été recrutés dans l’armée ! On leur a fait miroiter le « don de soi », « l’aventure », « la fierté de servir les autres » et la « volonté d’accomplir de grandes choses » … Et ce sont de vraies guerres dans lesquelles ils sont plongés : avec des milliers de victimes, des populations déplacées, de jeunes soldats qui ne reviennent pas et peut-être eux-mêmes en feront-ils partie !
Macron a sûrement oublié de leur préciser que, compte tenu des intérêts de classe qu'il défend – jeune ou pas -, il ne peut rien faire d'autre, face à cette concurrence de plus en plus agressive, que de s’enfoncer encore plus dans guerres impérialistes. Tout comme il a précisé aux ouvriers de Whirlpool à Amiens avant le deuxième tour que, de toute façon, il ne « peut rien faire » face à un patron qui veut licencier ses salariés.

Macron a également décidé de prolonger l’état d’urgence de 6 mois, en attendant d'inscrire dans la loi toutes les mesures de l'état d'exception. C’est le feu vert pour continuer dans la politique d’impunité policière, la politique de répression des mouvements sociaux et des quartiers populaires.

L’UJR va continuer de dénoncer les violences policières. Nous allons plus que jamais continuer de dénoncer les guerres que mène l’impérialisme français et les campagnes de l’Armée pour y enrôler une partie de la jeunesse. Nous allons continuer de développer la solidarité avec les luttes révolutionnaires de la jeunesse et des peuples, en particulier là où ils se confrontent à l’exploitation et à la domination de l’impérialisme français.

Rejoignez l'UJR !

Les jeunes qui ont fondé l’UJR en 2012 étaient convaincus « qu'aucun acquis social ou démocratique ne peut être durable s’il n'est accompagné d’un changement radical de la société, une société transformée de fond en comble par le peuple et pour le peuple ».

Ce changement que nous attendons, nous savons qu’il ne se fera pas par la voie électorale et qui rendra inévitable l’affrontement avec « l'appareil répressif et les institutions politiques, financières, économiques et militaires, nationales et internationales, dont s'est dotée l'oligarchie pour exploiter et dominer les peuples ».
Comme l’indique la plateforme de l’UJR, il n’est donc possible qu’avec la mobilisation de « toutes les forces de la classe ouvrière et du peuple et nécessite un puissant mouvement révolutionnaire ».

Dans un contexte de guerre, de réaction et de chaos créés par un système qui ne cesse de s’enfoncer dans sa crise, l’UJR a besoin dans ses rangs de tous les jeunes qui aspirent comme elle à une rupture révolutionnaire avec le système capitalisme-impérialiste. Organisons-nous pour mettre en œuvre sur tous les terrains notre mot d’ordre : « les jeunes dans la galère, les femmes dans le précaire, les vieux dans la misère… : de cette société-là, on n’en veut pas, on la combat ! ».


Le Comité de direction de l’UJR
Le 25 mai 2017