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L’état policier n’étouffera pas nos colères et nos luttes !

Dès le mois de mai, sans se préoccuper de savoir si les rassemblements étaient autorisés ou non, nous sommes des milliers de jeunes et moins jeunes à manifester notre colère contre les violences et l’impunité policières, le racisme et les discriminations. Pour essayer de calmer la colère, Castaner a annoncé que des techniques d’interpellation comme les clés d’étranglement, l’appui sur la nuque ou le cou seront interdites. Il envisage de les remplacer par des taser, une arme de 4ème catégorie qui peut tuer ! Une chose est sûre : quelle que soit la technique d’interpellation, le problème ne se résume à pas cette question. Il est avant tout dans la logique même de la répression et des violences policières, notamment contre la jeunesse populaire !



George, Adama et tous les autres

Nous sommes solidaires des centaines de milliers de personnes qui se sont soulevés aux États-Unis contre le meurtre de George Flyod, malgré l’état d’urgence et le couvre-feu, les tirs massifs de balles en caoutchouc, les centaines de blessés et d’arrestations. En France aussi la liste est longue, de jeunes mais pas seulement, qui ont perdu la vie lors de contrôles ou d’arrestations et qui, comme Adama et tant d’autres, attendent toujours justice.

Contre un système avec toujours plus d’inégalités, d’injustices sociale, de répression !

La crise sanitaire a encore accentué toutes les injustices sociales. Dans nos quartiers, le chômage, la pauvreté explosent. Jeunes travailleurs, jeunes précaire, jeunes étudiants ou lycéens, nous nous retrouvons dans des situations de plus en plus difficiles. On a devant nos yeux un système capable de sortir des milliards pour sauver les banques et les entreprises, relancer les profits, financer les guerres impérialistes, mais qui est incapable de permettre à tous les jeunes d’étudier, de se loger, de se soigner, de travailler sans être surexploités. C’est le même système qui engendre l’état policier qui mutile, viole et tue les habitant.e.s des quartiers populaires. Un État qui réprime les soignants, les travailleurs, les ouvriers et les couches populaires lorsqu’ils revendiquent leurs droits. Le même état policier qui a tué Adama et mutilé la main de Maxime à Notre-Dame-des-Landes et qui a mis à genoux les lycéens à Mantes-la-Jolie. Violences policières, racisme, répression et guerres impérialistes font partie du même système capitaliste impérialiste.

L’Union des Jeunes Révolutionnaires le crie haut et fort : de ce système là on n’en veut pas, on le combat ! Pas de justice, pas de paix sociale !


Ce communiqué est disponible en version PDF :


Juin 2020